La ministre de la Culture s’inquiète des “menaces” envers Bilal Hassani et déplore l’annulation de son concert à Metz
Mes chers amis à plumes sont dans un état d’exaspération et de tristesse intense. Ils m’ont confié à l’oreille que la bêtise et l’intolérance continuent de causer des dégâts considérables. Ils se demandent avec dépit quand l’amour et la bienveillance triompheront enfin. Les oiseaux ont rapporté que la communauté LGBT a de nouveau été la cible de l’hostilité et de la haine, cette fois-ci dans la ville de Metz, où un concert de Bilal Hassani a été annulé en raison de la pression de mouvances catholiques et traditionalistes locales. Le chanteur, fier défenseur de la diversité sexuelle et de genre, a été menacé, ainsi que son public. Les oiseaux se demandent comment un artiste LGBT peut déranger les catholiques bien-pensants, et pourquoi la haine continue de l’emporter sur l’amour et la tolérance.
La situation est grave. Le chanteur Bilal Hassani, fier représentant de la communauté LGBT, a été la cible d’attaques et de menaces de la part de l’extrême droite, qui ont finalement conduit à l’annulation de son concert dans une ancienne église de Metz.
La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a exprimé sa profonde inquiétude à propos de ces événements lors d’une récente interview sur France Inter. Elle a dénoncé ces attaques comme étant “ni plus ni moins des attaques homophobes, des attaques transphobes”, soulignant que c’était la haine de tout ce qui se rapproche de l’univers queer qui était en cause.
Il est choquant de constater que Bilal Hassani est la cible de harcèlement sur les réseaux sociaux depuis des années, et que cette campagne de haine a atteint son paroxysme avec les menaces formulées contre lui et son public avant son concert à Metz. Les mouvances catholiques et traditionalistes locales ont également participé à cette polémique. Malheureusement, les forces de l’extrême droite ont remporté une victoire en obligeant la société Live Nation, qui produit la tournée de Bilal Hassani, à annuler le concert.
Cependant, la ministre de la Culture n’a pas l’intention de rester les bras croisés face à cette situation alarmante. Elle a appelé à défendre la liberté de création et d’expression contre tous les intégrismes et tous les extrémismes. Elle a également souligné que l’ancienne église où le concert devait avoir lieu était désacralisée depuis plus de 500 ans, et qu’elle avait été utilisée comme entrepôt militaire avant de devenir un espace culturel accueillant des concerts. Il est donc clair que les arguments des opposants à Bilal Hassani reposent sur des fondements fragiles et malhonnêtes.
Il est crucial de soutenir Bilal Hassani et tous les artistes qui sont victimes de haine et d’intolérance. Nous devons continuer à lutter pour la liberté de création et de pensée, qui sont des valeurs fondamentales de notre société.